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© photo : Graines de Papilles
En novembre 2019, Kostia Lennes, doctorant en anthropologie et Lucie Nayak, docteure en sociologie, se sont lancé un pari ambitieux : celui de déterminer les différents liens de causalité entre genre et véganisme, à travers une enquête adressée aux hommes et femmes de 27 à 40 ans. Comment nos comportements alimentaires influent-ils sur notre genre et vice-versa ? Les deux chercheurs nous livrent leur regard croisé.
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Agriculteur avec Plaisir !, Jean-Baptiste Sylvestre cultive amoureusement l’aneth dans sa région du Diois, située dans le département de la Drôme. Afin de mieux comprendre son quotidien, nos journalistes sont allés mener l’enquête. Voici notre interview exclusive !
Comment êtes-vous venu à pratiquer le métier d’agriculteur ?
JB.S – L’agriculture est une histoire de famille chez nous. Elle remonte à mes arrières grands-parents paternels et maternels, qui déjà pratiquaient le métier.
Je suis né dans la ferme familiale de mes parents et j’ai donc baigné dans ce milieu depuis tout petit. En grandissant et à force de travailler aux côtés de mon père, je me suis aperçu que je voulais rester au pays, pour poursuivre les traditions familiales. J’ai donc fait un BTS agricole et la suite est venue tout naturellement. J’ai réussi à agrandir la ferme pour la rendre plus viable. Nous sommes passés de 20 à 80 hectares !
Pourquoi avoir choisi l’agriculture en bio ?
JB.S – Le bio, c’est aussi une affaire de famille ! Nous utilisons ce mode de culture depuis très longtemps. C’est probablement dû à notre lieu de vie car la Drôme est le premier département bio de France. Il y a énormément d’agriculteurs bio dans notre région du Diois.
Qu’est-ce qui fait la différence avec une agriculture dite « classique » ?
JB.S – Tout d’abord l’environnement de qualité dont bénéficient nos plantes. La différence de rendement n’est pas très différente au final, ce qui change c’est surtout la qualité de vie de nos productions et, bien sûr, les convictions que nous portons. Personnellement, je n’ai jamais traité aucune de mes plantes avec des produits chimiques, et mes parents non plus.
Pourriez-vous nous décrire l’agriculture bio en quelques mots ?
JB.S – C’est avant tout la préservation de notre environnement, tout en produisant sainement. L’idée est de préserver au mieux ses cultures. Pour cela on utilise uniquement des produits naturels comme le fumier ou le compost. Je n’utilise que des engrais organiques achetés en bio.
Comment est-ce que le bio se traduit dans votre quotidien ?
JB.S – Ma femme et moi ne consommons quasiment que des produits biologiques. Et ça n’est pas seulement au niveau de la nourriture, cela concerne aussi les emballages que nous essayons d’éviter au maximum. Pour cela nous achetons des produits en vrac, afin de limiter les sachets en plastique. De manière générale, nous nous efforçons de réduire notre consommation d’énergie, mais aussi de consommer local. C’est important pour nous de préserver le circuit cours.
Auriez-vous un conseil à donner aux personnes souhaitant adopter ce mode de vie et de travail ?
JB.S – Pour moi, on ne peut pas faire de bio si l’on n’est pas passionné. Pourquoi ? Parce que l’agriculture en bio représente une charge de travail bien plus importante, il est bien moins facile de désherber sans l’aide d’un produit chimique. On doit donc travailler en bio si on a de fortes convictions.
Pourriez-vous nous décrire une journée type de votre quotidien ?
JB.S – Mon travail varie beaucoup en fonction des saisons et de la météo, il est difficile pour moi de vous décrire une journée type car elles ne se ressemblent pas vraiment.
En ce moment je passe ma journée à biner (fait de retourner la terre pour ameublir la couche superficielle du sol, ndlr) . Ce qui est important dans l’agriculture bio ce sont les rotations. On fait du foin pour laisser la terre se reposer pendant quelques années, puis on fait pousser des luzernes qui permettent de restructurer la terre et éliminer les mauvaises herbes de façon naturelle. Après, lorsque la terre est reposée et enrichie, on repart sur des cultures de céréales et de plantes aromatiques durant 4 ou 5 ans.
Pourquoi avoir choisit de travailler l’aneth avec nous ?
JB.S – La culture de l’aneth remonte à loin dans notre famille. Mes parents ont toujours travaillé les plantes aromatiques et moi-même j’ai repris le flambeau. Notre climat méditerranéen fait que l’aneth pousse bien chez nous, au même titre que la coriandre et le fenouil.
Avez-vous eu l’occasion de goûter à nos produits avec Plaisir ! ?
JB.S – Oui, ma femme et moi adorons les infusions, notamment celles avec de l’aneth !
Interview de David Valentin, chef du Potager de Charlotte pour l’édition n°7 de la revue Virage.