Histoire d’y boire plus clair – La Gazette du Petit Ballon

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LE BIB ou Bag In Box

Non, il ne s’agit pas là du dernier accessoire de mode en vogue mais bien d’une marque déposée par la Société Smurfit Socar, un nom diantrement fringuant je vous l’accorde.

Le Bag In Box (qui signifie littéralement « sac en boite ») ou BIB de son petit nom est né par un beau jour de 1955 aux Etats-Unis. Il a été utilisé pour la première sur des produits alimentaires comme le lait par exemple afin de les conserver plus longtemps. Je vous arrête tout de suite : n’allez pas me le confondre avec le « container », qui permettait le transport des produits mais pas leur conservation.

Je me souviens des achats de container de vin de 30 litres et de la séance de mise en bouteille qui suivait à la maison. C’était souvent l’occasion d’une bonne fête entre copains !

Grâce au BIB, cette opération n’est plus qu’un lointain souvenir… Son utilisation concerne aussi bien les amateurs d’apéro à la maison (de préférence confortablement installé dans son canap’) que la restauration et le service de vin au verre. Avec ce dispositif de conservation, exit les bouteilles de vin ouvertes qui trainaillent dans nos frigos durant des jours et des jours.

Côté contenance, le BIB varie entre 1,5 à 1000 litres (rien que ça). Son look ? Une boîte en carton renfermant une poche étanche et souple, faite d’un film multiplis se déformant sous l’effet de la gravité au fur et à mesure que l’on prélève le contenu. Ce dernier est ainsi préservé de l’oxydation à l’aide d’un robinet sans retour d’air. Pas folle la guêpe. Résultat des courses : nos précieux nectars sont stockés et bichonnés comme jamais, et leur transport s’effectue en toute simplicité.

Pour le commun des mortels comme vous et moi, la capacité de stockage oscille entre 2,25 et 10 litres. On peut le conserver jusqu’à 6 semaines voire deux mois après l’ouverture grâce à son système de vide d’air. Que l’on ne vous prenne pas à gâcher un bon cru avec ça…

Personnellement je recommande de boire le vin dans les 4 semaines suivant son ouverture. J’en ai moi-même fait l’expérience lors d’une dégustation le jour J, puis 15 jours plus tard et enfin 5 semaines après. In fine, les vins avaient perdu de leur superbe et c’était bien dommage.

A noter que le Bag In Box est plutôt destiné à une consommation assez rapide et n’a pas pour objectif d’être stocké en cave plusieurs années avant l’ouverture (mais rien ne vous empêche d’emmagasiner de beaux millésimes en parallèle).

Sur le marché du vin en France, on constate qu’il est en très nette progression à l’instar du cubitainer, que l’on emploie toutefois de moins en moins dans le secteur. La clé du succès pour le BIB vient du fait qu’il peut être conservé directement au frigo et qu’on a la possibilité de se servir ce que l’on veut et quand on veut, à la maison, à l’apéro dans le jardin, sur la terrasse… La dolce vita en somme.

Aujourd’hui, le contenant et le système du BIB sont parfaitement maîtrisés. Le petit plus qui fera la différence ? Le vin qui réside dedans pardi ! Au départ, on utilisait plutôt ce système pour des vins ordinaires. Autant vous dire que sa réputation était franchement moyenne chez les amateurs de bonnes bouteilles. Cette époque est révolue mes bons amis. Désormais, des vins de bonne qualité se logent dans nos BIB adorés. Vous pouvez donc le conseiller sans sourciller.

Au Petit Ballon, nous avons d’ailleurs décidé de créer nos propres BIB avec trois contenants différents : blanc, rosé et rouge histoire de cajoler tous les palais. La sélection des vins (en bio s’il vous plait) s’est faite en amont par nos blanches mains, ou plutôt celles de notre sommelier préféré. Au programme : qualité, qualité, qualité (vous l’avez ?). 

Selon le Directeur de la division Bag in Box de Smurfit Socar – un nom dont on ne se lassera probablement jamais – il s’agit de l’emballage le plus compétitif par rapport au litre conditionné. Plus dynamique que la bouteille, il pourrait bien donner un joli coup de boost à la consommation de vin. Tiens, tiens…

La gazette du Petit Ballon – Juillet 2021

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La mer qu’on voit danser (à table) – Edito Le Petit Ballon

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Charles Trenet ne le savait peut-être pas, mais il a inspiré plus d’un fin gourmet avec son ode au grand large, et on sait de quoi on parle ! En ce mois de juillet déconfiné, notre équipe de fieffés cols-bleus dédie sa plume aux matelots en tout genre.

A vous, amoureux des embruns et de la pêche aux moules, adorateurs d’un bon maquereau grillé au barbecue, fervents dévoreurs d’huîtres pêchées au petit matin… Vous l’aurez compris, mer et vin, terre et vie aquatique s’envoient en l’air dans notre édition estivale. Et oui, nous avons osé relever le grand défi de ce mariage audacieux, redouté par les plus grands gastronomes pour sa complexité.

A la carte ? Des conseils pour trouver LE nectar qui convient à vos assiettes, nos recettes iodées (et celles d’un invité dont on dit de lui qu’il est EXKi !) à se rouler par terre, les do’s and don’ts de l’accord mer-vins, des actus plus croustillantes qu’une biscotte fraîchement beurrée… Nul besoin de vous faire un dessin, ça va chavirer sec (voire moelleux).  

Et pour immortaliser ces vacances bien méritées qui arrivent ou vos plus beaux apéros avec la bande, nous n’avons pas résisté à vous préparer une surprise, imaginée avec nos amis de Cheerz ! Surveillez votre boîte mail, ça arrive très bientôt !

Extrait de la gazette du Petit Ballon (juin 2020)

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Sur Un Arbre Perché : quand Dame Nature s’adresse aux gourmands

sur un arbre perché

En plein cœur de l’un des quartiers les plus animés de Paris, le restaurant Sur Un Arbre Perché nous offre une halte des plus reposantes.

De la nature au menu

Comme son nom l’indique, on prend très vite de la hauteur dans ce lieu enchanté. Sur une balançoire ou confortablement assis dans une cabane, on y savoure une cuisine raffinée, pour le plus grand bonheur de nos papilles. Le must ? Des massages shiatsu sont proposés dans l’arrière-salle du restaurant.   

Une déco végétale

Tout ici rappelle la thématique de la forêt. Des fauteuils suspendus par des câbles en forme de branches aux lustres faits de fils d’aciers entremêlés (qui sont non sans rappeler des nids d’oiseaux), on s’y sent comme à la campagne. L’escalier, lui aussi, fait écho à la nature avec ses petites plantes en pot déposées sur les marches et sa rampe ressemblant à une tige sinueuse.

À l’étage, le chemin à travers les bois continue. On prend son repas sur des coussins aux différents tons de vert, sous une guirlande de feuilles. Pour parfaire l’atmosphère bucolique, de jolies photos de fleurs ont été accrochées au mur.

Côté cuisine…

© Pinterest

La carte réduite n’en est pas moins savoureuse ! Lasagnes de chèvres fais, foie gras poêlé au pain d’épice ou encore croustillant de gambas à la menthe : les fins gourmets en redemanderont. Bien que le budget soit conséquent, le jeu en vaut la chandelle.

Petit plus : il est conseillé de réserver minimum 48 h à l’avance pour avoir une table.

Adresse :

1 rue du 4 septembre, 75002

Paris, France

Informations complémentaires :

Prix : de 8 à 62 €.

Téléphone (numéro spécifique à la réservation) : 01 42 96 97 01

Site web: https://www.surunarbreperche.com/    

Accessibilité PMR : non

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La Marmite Végétale, des fromages plus vrais que nature

Marmite Végétale @Club V

La Marmite Végétale est née d’un rêve, celui de Carole Aguilhon qui se voyait devenir fromagère. Passionnée par ce produit, elle finit pourtant par déclarer une intolérance au lactose. Après plusieurs années de réflexion, Carole décide toutefois de poursuivre son projet sous la forme de fromages végétaux.

Lire l’intégralité de l’article sur Graines de Papilles

Photo de couverture : Utopia

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