Si vous aussi avez été biberonné au Club Do et ses programmes tv culte, vous lirez cet article avec nostalgie, voire en ressortant vos vieilles VHS. Ariane, Corbier, Jacky, les jeux, le minitel, la musique techno nous faisaient vibrer, mais pas autant que leurs séries et dessins animés qui ont bercé notre enfance de génériques ringards. Zoom sur la programmation culte du Club Dorothée.
Les sitcoms :
Pas de pitié pour les croissants
Difficile de résumer cet imbroglio magique d’aventures où Jacky, Patrick, Ariane, Corbier se retrouvaient à voyager entre les temporalités, du temps des cavernes à celui de Leonardo de Vinci, en passant des parodies de dessins animés (Jackie Larson, pour ne pas le citer). Et quand venait le moment de l’invité surprise (et oui, même Jean-Pierre Foucault s’est invité chez Dorothée), c’était tout bonnement le pompon…
Salut les musclés
Si la merguez partie ne faisait pas partie de votre playlist jeunesse, c’est que le Club Dorothée vous est passé sous le nez. Outre leur boysband so’ années 80, Bernard, Eric, Framboisier, Rémy et René nous régalaient dans leur coloc’ délurée à base d’amourettes, de querelles et même d’extraterrestres. Bref, c’était Friends avant l’heure.
Premiers baisers
Il s’agissait d’une série dérivée du personnage de Justine Girard, la nièce de Framboisier surcouvée par son oncle et ses copains. Elle vivait ses premières amours en compagnie de Jérôme, Annette, François, Luc (Christophe Rippert, THE beau gosse)… Justine aimait Jérôme, Annette se mêlait de tout et Isabelle semait la zizanie auprès de la bande. Ah la jeunesse…
Hélène et les garçons
Hélène, elle s’appelait Hélène et c’était déjà il y a 26 ans qu’elle courait après l’amour avec José, Nico et Cricri et s’éclatait comme une follichonne avec ses copines de chambrée Cathy et Johanna. On reste, comme pour premiers baisers, dans l’esprit girly/rose corail, mais il n’empêche qu’on était fidèle au poste. On irait même jusqu’à dire que la série était pionnière dans son genre puisqu’elle était l’une des premières à aborder des sujets sensibles comme le harcèlement sexuel, les drogues et les MST. Version très cucul, évidemment.
Le miel et les abeilles
Ils avaient réussi à faire l’impossible : créer un générique sur fond de « bzzz » qui nous trottait dans la tête des jours durant. On se souvient de la pétillante Lola (Mallaury Nataf) censée représenter le miel et ses prétendants franchement paumés dans la friendzone, donc les abeilles. On attendait qu’une chose, que la mistinguette se laisse ENFIN séduire par l’un de ses admirateurs et éventuellement qu’elle quitte le nid familial assez prout-prout, il faut le dire.
Bioman
Trop tard, le générique signé Bernard Minet est entré dans votre cerveau et n’en ressortira qu’après de longues et douloureuses heures de torture. Bioman racontait l’histoire de l’infâme Dr Mad, un savant fou qui vivait au sein du nouvel empire Gear et qui voulait se bouffer la terre à la petite cuillère. Ni une ni deux, notre homme déclenche une attaque au Japon et neutralise tout ce qui bouge. Mais c’était sans compter sur l’arrivée du géant robot Bioman et ses comparses, formant le gang des Biomen. Ca castagnait sec.
Parker Lewis ne perd jamais
Parker Lewis (Corin Nemec) est un plutôt un ado comme les autres avec son lot d’enquiquinements quotidien : la petite sœur qui lui veut, disons-le franchement, du mal, sa principale qui ne peut pas le voir en peinture et ses problèmes de cœur. Heureusement que ses deux BFF, Jerry le geek (Troy W. Slaten) et Mikey le rebelle (Billy Jayne) étaient là pour lui redonner le sourire ! Qui se souvient de Kubiac, cette brute épaisse qui nous renvoyait à notre statut de nerd effarouché ?
Les dessins animés :
Ranma 1/2
Ranma ½ (« moitié soleil et moitié nuit ») nous faisait drôlement marrer et aussi un peu pitié avec son histoire abracadabrante : son père l’oblige à se marier ave Adeline Galland sauf que notre héros nous cache un terrible secret : au contact de l’eau froide il se transformait… en demoiselle. Il faut croire qu’il avait hérité de lae poisse de papa, atteint de la même malédiction mais version panda. Bref, du grand n’importe quoi.
Denver le dernier dinosaure
Denver le dernier dinosaure – c’est mon ami et bien plus encore – était un animal préhistorique super sympa découvert par une bande de joyeux zozos : Jérémy le grand blondinet, Wally le petit maigrichon à lunettes, Mario le Don Juan et Charlie qui ne quittait jamais ses lunettes de soleil. A la suite d’un malencontreux accident où Mario voulait crâner grave, ils se retrouvent nez à nez avec un œuf géant qui n’était autre que celui de Denver, ce grand dinosaure au cœur en marshmallow. Crème de la crème, Denver comprenait la langue des humains, s’enjaillait en skateboard et nous fait des solos de guitare. Un super pote.
Goldorak
Oui, on verse une petite larme en écoutant ce magnifique générique qui n’a pas pris une ride (ou presque). Et puis l’histoire était assez dingue en elle-même : le prince d’Euphor doit urgemment quitter sa planète pour échapper aux forces de Véga et grimpe à bord du Goldorak, une machine de guerre totalement badass. Il se retrouve sur terre chez le professeur Procyon qui devient son papounet d’adoption. Minute papillon, c’est alors que Véga décide d’anéantir la terre. Et qui d’autre que le prince pour défendre notre chère planète ? Mythique on vous dit.
Le collège fou fou fou
Tout est dans le titre, cette série animée était complètement déjantée. Tout commence lorsque Anne-Laure (on vous l’accord pas très jap la traduction) débarque dans une classe totalement fêlée (rappelez-vous de son arrivée burlesque dans le premier épisode où les garçons perdent la boule sévère). Elle rencontre sa bestie Julie qui décide de la rebaptiser Laura parce qu’elle n’aime pas son prénom (sympa la copine). N’oublions pas la bande de Rei, ces joyeux lascars toujours en retard et prêts à semer le désordre face à des professeurs assez marteaux. Tout le monde est fou, mais vous l’aviez compris.
Sailor Moon
Les filles rêvaient toutes de ressembler à cette jolie donzelle aux immenses couettes blondes. Le pitch ? Bunny rencontre Luna, une chatte qui lui confie, l’air de rien, des pouvoirs magiques lui permettant de se transformer en Sailor Moon grâce à une broche magique : un joujou plutôt moche en plastoc que l’on s’était empressés de demander à nos parents. Lorsque Sailor Moon découvre alors qu’elle et ses amis sont des réincarnations de guerrières, la clique embarque fissa dans une guérilla contre mal.
Capitaine Flam
Capitaine Flam tu n’es paaas de notre galaxiiie… Vous l’avez ? Il faut dire qu’il avait la classe le capitaine aka Curtis Newton à combattre les voyous de la galaxie à bord du Cyberlabe. Son équipe n’était pas trop mal non plus, à commencer par Mala, l’androïde qui changeait d’apparence comme de chemise, Grag, qui, en dehors de son nom affreux, était un robot super giga fort ou encore le prof Simon Wright, un cerveau sur pattes. Ils voguaient de planète en planète et n’avaient jamais froid aux yeux. Et nous, on aimait ça.
Cosmocats
C’était à se demander si les créateurs de la série n’avait pas consommé quelque substance douteuse avant de rédiger le scénario. Cosmocats narrait l’histoire d’une bande d’extraterrestres aux allures de chats qui réussissent à quitter leur planète avant que celle-ci n’explose de toutes pièces. Leurs ennemis les mutants (composés d’un reptile, d’un singe et d’un chien) ne leur lâchent pas la grappe pour autant. Résultat : ils se retrouvent tous ensemble sur la troisième terre peuplée d’espèces bizarroïdes où vit notamment une étrange créature momifiée. A part ça tout va bien.
Les Minipouss
On s’amusait à croire nous aussi que d’étranges petits êtres vivaient dans nos murs. Les minipouss formaient une société fort bien organisée. En somme des humais version microscopique qui avaient leurs maisons dans les murs et les égouts de la ville. Eric, un petit garçon de 12 ans découvre par hasard leur existence et craque littéralement pour ces mignons petits personnages. Il faudra alors les protéger contre le professeur Chassard qui voulait leur faire subir d’horribles expériences. C’était tout de même un peu traumatisant pour nos cœurs de jeunes enfants…
Les Maîtres de l’univers
On rêvait de devenir Musclor, l’homme le plus fort de la terre ! En gros, ce super-costaud devait défendre le château des Ombres du méchant Skeletor, un génie maléfique un peu mégalo qui voulait contrôler la planète entière. Musclor aka le prince Adam accomplissait des miracles en levant son glaive, accompagné d’un petit « Par le pouvoir du crâne ancestral ». Il était accompagné d’autres maîtres qui l’aidaient à rétablir le règne des gentils. Pas du tout manichéen.
Albator 84
Albator était franchement stylé avec son costume de pirate. Avec son équipage, ils cherchaient une planète où ils pourraient vivre en paix sans être chassés par les affreux humanoïdes. Grâce à son super vaisseau Atlantis et ses copains drôlement sympas – j’ai nommé Alfred, Esmeralda ou Johnny (pour les noms on repassera) – ils affrontaient tous les dangers, à la recherche de la dite planète idéale. Ca faisait bien le travail.
Inspecteur Gadget
On ose dire qu’il s’agit du générique le plus culte de l’humanité entière. C’était l’heure du goûter, les tartoches de Nutella nous attendaient « Et là qui voila… Inspecteur Gadget » nous attendait. L’inspecteur était équipé d’une flopée de gadgets et de membres télescopiques et recevait toujours des messages d’Interpol dans des endroits loufoque : le frigo, la poubelle… Ils s’auto-détruisaient bien évidemment après transmission. Et parce qu’il était un peu bêta, sa nièce Sophie, armée de son livre-ordinateur, et son chien Finot (qui savait tout faire) l’accompagnaient sur ses missions. Gadget, reviens !
Astro le petit robot
Clairement, le scénario était plus déprimant qu’une session Bambi/Roi Lion réunie. Astro le robot est né d’une tragique histoire : celle de Thomas qui décède brutalement dans un accident de voiture et son père, le professeur Baltus, qui décide de créer un robot à son image. Mais Astro ne se contente pas d’être la réplique physique de Thomas, il peut voler, est capable de ressentir des émotions et sait faire la différence entre le bien et le mal. Par la suite – sortez les mouchoirs – Astro se fait abandonner par son créateur qui réalise qu’il ne pourra jamais remplacer son fils et finit dans un cirque. Alors qu’on était prêt avaler d’une traite la boîte de Chocapic, Astro est sauvé par le professeur Caudrine et retourne à une existence « normale », avec quelques petits extras. Ouf.
Les Entrechats
Les Entrechats, on aimait bien car à chaque épisode débutaient deux histoires différentes. La première mettait en scène Isidore (un genre de Garfield en un peu plus éveillé) qui cherchait des noises au chien des voisins, Brutus, mais aussi à tous ceux qui osaient jeter un œil à sa ducinée Daphnée. La deuxième nous dévoilait l’histoire de Riff Raff, le matou leader de la bande des Entrechats au look de lascar décoiffé. Il vivait dans une carcasse d’avion en plein milieu d’une décharge avec sa crew de matous, et ça envoyait du lourd.
Article rédigé pour le Comic Con Paris, susceptible d’être modifié par le client.