Fierté nationale du Brésil, la cachaça est l’un des alcools les plus consommés au monde. En France, elle est surtout connue pour être l’ingrédient de base de la Caïpirinha. Pour se mettre dans le bain avant les JO de Rio, un workshop sera consacré à cette eau-de-vie aux consonances exotiques. Il se déroulera le 25 juin prochain en présence de Romain Llobet, ambassadeur de la marque Yaguara, & d’Alizée Jean-Baptiste, experte LMDW.
Cachaça et rhum : deux proches cousins
La cachaça et le rhum sont tous deux distillés dans des alambics à repasse ou à colonne, selon la taille de la distillerie et l’approche du producteur.
En fonction du résultat voulu, ils sont embouteillés directement après leur distillation ou bien conservés dans différentes sortes de fûts. Chaque type de bois leur donne une couleur et un arôme unique.
Même s’ils sont issus du même ingrédient de base (la canne à sucre), la cachaça et le rhum présentent des caractéristiques quelque peu différentes. Pour obtenir l’appellation cachaça, il faut que l’eau-de-vie de canne soit produite au Brésil. À la manière des rhums agricoles, elle doit être obtenue uniquement à partir du distillat de jus de canne à sucre frais. Son degré d’alcool se situe entre 38 et 48% et on peut ajouter jusqu’à 6 grammes de sucres par litre.
Lorsqu’elle est conservée en fûts, la cachaça est stockée ou bien vieillie. On dit d’une cachaça qu’elle est stockée quand elle est portée à maturation dans des tonneaux en bois non soumis à une taille spécifique, pour une durée indéterminée. L’alcool est dit vieilli, quand au moins la moitié du liquide est conservé dans des fûts de 700 litres maximum, pendant au moins an.
Deux grandes catégories : branca et amarela
Il existerait à l’heure actuelle plus de 4000 marques de cachaças reconnues, élaborées par près de 600 producteurs brésiliens. Chaque région lui donne une appellation propre. Elle est ainsi connue sous les noms de Branquinha, Aguardente, Gas, Pinga… Plus de 2 milliards de litres sont produits chaque année.
Parmi ce large éventail, on distingue deux grandes catégories : la cachaça branca (blanche) et amarela (dorée).
Cachaça branca
La cachaça blanche repose de deux à quatre mois dans des récipients en inox, avant d’être vendue ou déplacée en barrique. Elle peut être soumise ou non à un vieillissement en fût mais elle ne change pas de couleur. Le cas échéant, il s’agira d’un bois qui ne colore pas, comme le Jequitiba ou le Freija. L’odeur de la canne à sucre fraichement coupée se dégage nettement car la branca ne vieillira généralement pas plus de quelques mois. On peut également percevoir des notes fumées, d’épices, de concombre ou d’aneth.
Cachaça amarela
La cachaça dorée peut être vieillie dans 26 types de bois différents, qui lui donnent sa couleur et ses arômes. Vieillie en bois d’Umburana, l’amarela se révèlera plus douce et moins acide. Les arômes seront plus tanniques en cas de vieillissement en bois de Balsam.
Selon sa durée de vieillissement, la cachaça dorée prend une couleur jaune paille ou ambrée. On y reconnaît des notes de caramel, de coco, de vanille ou de poivre.
Il y a deux types de cachaças dorées : la cachaça dite « premium », vieillie minimum un an, et la cachaça « extra premium », vieillie minimum trois ans. Cette dernière peut être conservée jusqu’à douze ans en barils de chêne ou de bois du Brésil.
Romain Llobet, ambassadeur de la marque YAGUARA.
Suite à ses études dans le domaine des arts culinaires et de la table, Romain se découvre une passion pour le bar. Il évolue au sein d’établissements prestigieux pendant près de 8 ans. Après s’être fait un nom dans plusieurs bars de renom parisiens, il décide de se lancer à son propre compte. C’est ainsi qu’il rencontre Hamilton, le « gringo » des trois associés de YAGUARA. Séduit par ce produit artisanal élégant, c’est tout naturellement que Romain accepte de prendre la parole pour la marque en France.
La Maison du Whisky vous attend nombreux dans sa boutique & Fine Spirits, 6 carrefour de l’odéon, Paris 6ème, de 13h à 18h.
Une pensée sur “Workshop Cachaça : Le Brésil s’invite à La Maison du Whisky”