A l’heure où la technologie avance à vitesse grand V, les constructeurs automobiles sont à la recherche constante d’innovation. L’un de leurs objectifs phares est d’accorder au conducteur une autonomie considérable, voire totale. De là est né un projet révolutionnaire : la voiture intelligente ou voiture autonome. Quèsaco ?
Il s’agit d’une voiture permettant l’assistance du conducteur à son maximum. Encore à l’état de test, ce nouvel-arrivant est sur le point de créer un véritable remue-ménage. Examinons de plus près ses principales caractéristiques…
Quelles sont les fonctionnalités d’une voiture intelligente ?
Le véhicule intelligent s’articule autour de 4 éléments phares :
- La sécurité
- L’efficacité
- La connectivité
- La durabilité
La sécurité
Face à une recrudescence des accidents de la route, les constructeurs investissent chaque année dans des systèmes de sécurité de plus en plus performants. L’une des raisons principales de la création de la voiture intelligente est la volonté de mieux protéger le conducteur. Comment cette « sécurité augmentée » se traduit-elle en pratique ?
On peut citer plusieurs mécanismes créés pour éviter au mieux les accidents. Par exemple, un système de freinage automatique sera mis en place dès l’apparition d’un obstacle.
De surcroît, afin de respecter la distance de sécurité entre chaque voiture, un dispositif de communication entre les véhicules est en train d’être testé. Ce dernier permettrait de réguler les rythmes de conduite et même d’anticiper le ralentissement de son voisin de devant.
L’efficacité
À l’aspect sécuritaire de ce système de communication s’ajoute une dimension pratique. Grâce à cette corrélation entre les voitures, fini l’effet accordéon ! Impossible désormais de freiner ou de ralentir trop brusquement. Les voitures seront symétriquement alignées, comme reliées magiquement les unes aux autres par un fil invisible.
Ce phénomène ultra-moderne nous amène à notre troisième et cruciale dimension : la connectivité.
La connectivité
L’une des missions premières de la voiture intelligente est de devenir purement et simplement le prolongement de notre smartphone. Dans un contexte où l’usage des technologies mobiles est prépondérant, l’hyper-connectivité est dorénavant inscrite dans l’ADN du véhicule 3.0. Traduction, l’écran de bord de votre voiture sera totalement relié à votre téléphone, via un système d’applications mobiles.
Dans un futur proche, il sera par exemple possible de connecter l’agenda de son téléphone au GPS, de déverrouiller sa voiture de location ou de lancer l’ouverture d’une porte de garage à l’aide de son mobile. En bref, la voiture intelligente s’inscrit dans une nouvelle ère, celle de l’autonomie interactive.
L’intégralité des procédés que nous venons d’aborder s’inscrivent dans une démarche de durabilité. Le progrès de la voiture autonome réside également dans son aspect écologique, conforme aux principes du développement durable.
La durabilité
L’un des axes de l’assistance au conducteur est la capacité d’aider l’automobiliste à gérer ses émissions de CO2. L’idée n’est pas de réduire le trajet des voitures mais plutôt de limiter la quantité de polluants grâce à des techniques avancées. Un indicateur de pollution fait en ce moment même l’objet de tests. Son rôle ? Anticiper le moment clé pour réduire votre vitesse, dans le but de faire baisser votre consommation de carburant.
Cet objectif de durabilité comprend également un volet social très important. Plus d’autonomie pour les automobilistes consiste également à rendre la voiture accessible à tous. Les personnes âgées ayant des difficultés en conduisant pourront désormais se reposer sur un système fiable.
La catégorie des conducteurs seniors ne représente qu’une première étape dans le projet de construction des voitures intelligentes. Demain, il s’agira de toucher un public encore plus large, celui des personnes atteintes de handicap.
Article réalisé pour l’Agence Eskimoz et le Musée des Lettres
