Qui a dit que Paris n’était plus une fête ? Que les mauvaises langues rabattent leur caquet car je vous ai dégoté the place to be rive droite. Pour rendre hommage aux plus grands bars clandestins de la prohibition, les créateurs du Lavomatic ont coquinement dissimulé leur établissement derrière une banale… laverie.
À peine franchi le seuil, on entend déjà un brouhaha confus s’échapper de l’une des machines à laver. Première étape ? Faire marcher son imagination à plein moteur et trouver l’astuce qui nous fera rentrer dans ce repaire outrageusement branché. En jugeant le nombre de personnes présentes, on se doute qu’elles ne sont pas toutes venues pour faire leur lessive de la semaine. Mais parce que j’adore les bonnes énigmes, je me mets immédiatement à imaginer toutes sortes de stratagèmes machiavéliques pour accéder à ce lieu so VIP. Manque de chance pour les fans de Rubik’s Cube, un simple bouton suffit à enclencher l’ouverture. Le suspense est à son comble quand, une dizaine de marches plus tard, la surprise m’est enfin révélée.
Côté déco, je ne suis pas déçue du voyage. Le style 100 % vintage donne au bar une atmosphère brooklynienne avec ses sièges à la Andy Warhol, sa grande baie vitrée et son comptoir construit en persiennes (les amateurs de récup’ s’en donneront à cœur joie). Et que dire des balançoires suspendues autour de la table ! On se croirait à un goûter réservé à la populace la plus stylée de la capitale. Mais attention, premier arrivé premier servi…
Que les mixologues se réjouissent, la carte regorge de cocktails loufoques et fabuleusement gourmands. Les proprios du lieu ont fait le pari de l’insolite jusqu’au bout des ongles et ça se voit. Moi, j’ai tout particulièrement adoré le « Just do nut », élaboré à partir de lait d’amande, crème de Mont Blanc praliné, rhum, amaretto, vin de noix, cookies, chamallows et noix de macadamia. Consommateurs à la diète, s’abstenir !
Lavomatic
30, rue René Boulanger – 10e
Mar-sam : 18h-2h
https://www.lavomatic.paris/
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