3 nouveaux modes de consommation 2.0

Urbains, urbaines, ou campagnards endurcis, nous ne pouvons ignorer cette petite voix dans notre tête qui nous chuchote : « Et si l’on consommait moins et/ou mieux ? ». Troquer nos sacs plastiques contre un bon vieux tote bag ou un sac cartonné, utiliser nos restes pour faire un méchoui, convertir nos écorces d’oranges en bougies bio… Tant d’actions sont réalisables pour dire je t’aime à la planète, tout en se faisant plaisir. Voici trois nouvelles tendances initiées par des consommateurs responsables mais heureux (si si, on vous l’assure !)

#1 Rejoindre une AMAP pour devenir un vrai locavore

C’est l’heure d’échanger nos sempiternelles tomates du Chili contre un produit made in France, je dirais même plus, issu de notre région ! Voilà ce que proposent les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne). Leur rôle : mettre en lien consommateurs et agriculteurs en proposant des produits de la ferme (fruits, légumes, œufs, viande, etc.) aux douces senteurs du terroir. Chaque mois, les adhérents de l’AMAP viennent récupérer leurs paniers composés, la plupart du temps entièrement bio.

La condition pour adhérer à une AMAP ? Accompagner les producteurs sur le long terme, en s’engageant financièrement sur une partie de l’année afin de leur garantir un revenu durable.

En contrepartie, vous bénéficierez de produits frais (les légumes sont généralement récoltés le matin même), amoureusement cultivés par un agriculteur de votre région, voire même département. D’une pierre deux coups, en réduisant le temps de transport, vous faites marcher le circuit court à plein régime et envoyez un joli pied de nez aux émissions de CO2. La planète vous dit merci.

#2 Faire de la recup’ dans une ressourcerie

Qui n’a pas reporté maintes et maintes fois le tri de ses affaires au lendemain ? Pour éviter la procrastination à outrance, il existe une alternative simple et efficace : la ressourcerie. Quèsaco ? Une ressourcerie est un lieu où l’on collecte tous les objets et matériaux dont leurs usagers décident de se débarrasser.

Plutôt que de tout jeter à la poubelle, la ressourcerie récupère, valorise et revend nos oubliés pour leur offrir une seconde vie. Par la même occasion, elle limite la surproduction de déchets !

Que peut-on laisser dans une ressourcerie ? Plus ou moins tout et n’importe quoi : vêtements, chaussures, livres et autres bibelots laissés aux oubliettes. Ils seront ensuite revendus à prix doux ou recyclés s’ils ne sont pas réutilisables immédiatement. En prime, rien ne vous empêche de faire vos emplettes à votre tour, pour une bouchée de pain.

#3 Offrir un futur à nos épluchures

Saviez-vous que nos trognons, graines, pépins et autres déchets organiques pouvaient servir à Dame Nature en tant que fertilisants naturel ? Et oui, 30% de nos déchets sont en réalité compostables.

Vous pouvez, au choix, investir dans un compost maison ou bien vous diriger vers les nombreuses associations de quartier florissantes proposant des composteurs collectifs pour les habitants. Leur objectif est à la fois de limiter la quantité de déchets, tout en réalisant un engrais naturel et gratuit. Rien de tel pour voir grandir nos espaces verts !

Psst, pour trouver votre compost collectif, rendez-vous sur la carte collaborative du site biodéchet.org : une mine d’or d’informations…

Article rédigé pour le magazine avecplaisir.bio


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