« L’art de DC : l’aube des super-héros », le mythe sous toutes ses coutures

Les super-héros de DC s’invitent au musée d’Art Ludique pour une session geek à souhait. Fan endurci ou néophyte complet, peu importe : on prend son pied sur un siècle d’expression artistique, avec près de 250 planches originales historiques, 280 dessins, plusieurs interviews ainsi qu’une incroyable collection de costumes et d’accessoires de films. Bref, le nerd qui sommeille en nous s’est régalé.

L’aventure commence avec LE personnage culte de notre enfance, j’ai nommé Superman. Munis d’un audioguide, on suit notre super-héros à travers un parcours chronologique bien ficelé. Story-boards, couvertures originales, dessins, costumes de cinéma : même les plus aguerris des collectionneurs ne pourront s’empêcher de verser une larmichette d’excitation. Mention spéciale pour les planches réalisées à l’encre de Chine, comme celle de Dick Giordano représentant le justicier aux bras d’acier aux côté de Mohamed Ali. Même s’il n’apparait que furtivement, l’autre guest-star de cette expo reste incontestablement le maestro Andy Warhol et son « Superman-Puff ! », vendu pour la modique somme de… 14 millions de dollars.

Après quelque temps passé dans l’antre du grand S, il est temps de donner la parole à un justicier légèrement plus dark, comme en témoigne l’éclairage qui se fait soudain plus sombre. On y croise bien évidemment tous les lascars des comics (Joker, Pingouin, Mr Freeze…) grandeur nature et, of course, la sulfureuse Catwoman et sa torride combinaison de cuir.

Cinévores, rassurez-vous, on vous donne du grain à moudre : les accessoires de film sont, eux aussi, mis à l’honneur. Big up à la majestueuse Batpod, que l’on retrouve dans The Dark Knight Rises, ainsi qu’au pistolet à paillettes de la démente Harley Quinn. Car oui, même si l’univers de DC se compose en majorité de grands gaillards, les power women ont également leur mot à dire.
Parmi les différentes icônes féminines de l’exposition, un département entier est consacré à l’incontournable Wonder Woman. Sur fond de générique télévisé des 70’s, on la voit évoluer sous toutes ses formes, de la déesse grecque en spartiates à la femme bodybuildée des temps modernes. Le must ? On peut y voir (alerte spoiler) les planches de son dernier film en exclu et toute une flopée de dessins très peu montrés au grand public.

Avec toutes ces pépites, on allait presque oublier de vous parler des nombreuses interviews qui ponctuent cette expo, dont une de Christopher Nolan – réalisateur de la trilogie du Dark Knight – qui contient son lot d’anecdotes croustillantes.

On ressort de là comme un gosse, des onomatopées plein les yeux et pris d’une furieuse envie de binge-watcher nos films favoris.

Exposition l’art de DC : l’aube des super-héros
Art Ludique – Le musée
34 Quai d’Austerlitz – 13e
Jusqu’au 10 septembre 2017

Article réalisé pour Le Bonbon

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